La mise en bouteille, un point crucial
Cette étape n’est pas seulement une étape de plus pour le vin. Elle
doit être raisonnée et devenir l’aboutissement de la vie du produit. Compte
tenu du lien existant entre microbiologie et bonne qualité organoleptique, il
a été montré précédemment que les populations devaient être réduites de façon
régulière par les opérations de clarification. Il faut en effet se souvenir
qu’une simple filtration, aussi « serrée » soit-elle, laisse passer 1 % des
micro-organismes. Arriver au moment d’une mise avec un vin chargé en
micro-organismes revient à prendre un grand risque du point de vue de la
stabilité biologique. Une fois mis en bouteilles, plus aucune intervention
n’est possible. Si des germes sont présents, ils sont alors potentiellement
capables de se développer, dans un temps plus ou moins long, et d’altérer le
caractère organoleptique du produit dont les qualités gustatives étaient
pourtant optimales avant la mise. L’autre point clé de la mise est l’hygiène
de la chaîne d’embouteillage. Le vin peut se re-contaminer facilement. Les
germes d’altération prolifèrent sur des chaînes à l’hygiène insuffisante. La
chaîne de mise en bouteilles est donc le matériel dont l’hygiène doit être la
plus poussée. |
> Défauts de la rinceuse. > Défauts de filtration. > Défauts au remplissage. > Défauts au bouchage. > Défauts au capsulage.
> Filtration du vin et de l’eau, dépalettiseur. > Rinceuse. > Tireuse. > Boucheuse. > Capsuleuse. |
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