A propos
de Mise en Marché….
Quel consommateur ? Avec les données actuelles, de baisse de la consommation dans les
pays traditionnellement producteurs (France, Italie, Espagne, Argentine…), de
concurrence accrue encouragée par l’intensification des échanges
internationaux, il est devenu vital pour tout producteur de vin d’entrer dans
une logique de marché, en se mettant à l’écoute du consommateur avant de
définir les chaînes technologiques adéquates. Or, aujourd’hui, sur les trois premiers marchés mondiaux du vin
(Etats-Unis, France et Grande-Bretagne) les acheteurs sont
majoritairement des femmes, des consommateurs occasionnels, jeunes en
majorité. Ils achètent principalement en grandes et moyennes surfaces des vins
« plaisir ». Ces vins-là, des premiums entre 2,5 et 6 € sur les linéaires,
sont au cœur de la compétition internationale. Sur ce segment, l’offre est
très concurrencée, et particulièrement sur le marché britannique qui
montre un engouement pour les vins australiens. Qu'attend le consommateur? L’attente de vins frais et fruités, simples, faciles à boire et à
identifier est dominante. Des études consommateurs révèlent que plus
l’intensité aromatique est élevée, plus ils apprécient les vins . Ces
consommateurs occasionnels à conquérir sont aussi des acheteurs
intransigeants. Autrement dit, le moindre défaut (nez manquant de netteté,
faux-goût, amertume…) entraîne la perte de clients. Il faut élaborer un vin
que l’on a envie de boire à nouveau, appelés vins « séduction » ou vins
« fun », car ils permettront aux opérateurs de prendre des parts de marché à
l’international. Dans ce contexte concurrentiel, où le consommateur achète moins de
vin mais davantage de vin de qualité, séduire ce consommateur exigeant,
occasionnel, s’impose. |
Comment produire un vin au goût
du consommateur? Parmi les critères donnés par le consommateur le caractère fruité
ressort comme un élément majeur de la qualité d’un vin. Dans le cas des vins
blancs et des vins rosés ce caractère fruité est souvent associé aux arômes
variétaux. Un des exemples aujourd’hui le mieux connu est celui du
Sauvignon, les notes typiques de buis, de cassis, de fruits exotiques
et d’agrumes sont dues à la présence de thiols volatils. Ces molécules
(identifiées sous les noms de 4-MMP, 3-MH et A3-MH) proviennent de
précurseurs aromatiques localisés dans la pulpe et la pellicule du raisin et
métabolisés durant la fermentation alcoolique. Ces composés sont
particulièrement sensibles à l’oxydation d’où la nécessité de protéger le vin
blanc de l’oxygène après fermentation.
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire