Grand
Vin ROUGE
type
SYRAH avec Élevage en cuve
avec
biomasse et micro-oxygénation
en
phase liquide.
avant
malo
COULEUR : Rouge
STYLE : Gras et puissant
DURÉE : 3 à 6 mois a
priori
MARCHÉ : Bouteille haut de
gamme
Élevage en cuve
avec biomasse et
micro-oxygénation
de Syrah
Haut de Gamme.
• Micro-oxygénation
en phase liquide.
avant malo
Objectifs :
ë Exprimer et
stabiliser le caractère mûr des raisins
ë Développer le gras
et la puissance en bouche
Principaux risques à
maîtriser :
ë Problèmes
microbiologiques
ë Caractères soufrés
et sécheresse tannique
Moyens / outils
nécessaires :
ë Micro-oxygénation,
cliqueur
ë Tous moyens connus et efficaces de brassage des lies
Etapes
de travail
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Contrôles et
analyses
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Matière première et
vinification
Ce type d'élevage
s'adresse à des raisins parfaitement sélectionnés, à
maturité pulpaire
et pelliculaire parfaites, vinifiés avec enzymage et levurage
(préférentiellement
ICV-D254 ou ICV-D80 ou ICV-D21), extractions douces,
FML maîtrisée
(température + Viniflora oenos ou ELIOS-1).
La procédure
s’adresse à des vins qui ne présentent pas d’arômes soufrés
dominants (en
particulier les arômes de chou – poireau ou gaz de ville).
Les bonnes
pratiques d’hygiène des matériels et des cuves doivent être
appliquées
avec rigueur.
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Points clés de
l’élevage
§
Elimination
des lies lourdes après FA puis après FML : point
incontournable.
Maintien des lies légères avec le vin.
§
3 à 6
mois sur lies légères avec batonnage régulier
§
Apports
d'oxygène maîtrisés : point incontournable
§
Température
entre 18°C et 15°C : point incontournable
§
Contrôle
analytique régulier des microorganismes d'altération
(Brettanomyces,
Lactobacilles, Pédiocoques, bactéries acétiques).
Fréquence : après
FML, en milieu d’élevage, en fin d’élevage, quand les
bonnes
pratiques d’hygiène sont respectées.
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Analyse sensorielle
(absence d’odeurs
soufrées), SO2, CO2,
contrôle
microbio par IGA
|
Programme détaillé
de travail
1. Elimination des
lies lourdes et de l'excès de CO2.
En fin de FA. Objectif : abaisser
la turbidité du vin au repos en dessous
de 400 NTU pour une
meilleure efficacité des apports d’oxygène sur le vin
(et non pas sur les
particules). Limiter l’effet concurrentiel entre le CO2 et
l’oxygène. Pour ce
faire, soutirer au baquet avec un bon éclatement du jet.
Après la FML. Objectif : abaisser
la turbidité du vin au repos en dessous
de 100 NTU (vin
quasi limpide) pour une meilleure efficacité des apports
d’oxygène sur le
vin (et non pas sur les particules). CO2 en dessous de
500 mg/l. Limiter
l’effet concurrentiel entre le CO2 et l’oxygène.
2. Les apports
d'oxygène débutent dès la fin de FA :
- En
microoxygénation on
commence aux environs de 30 ml/l/mois en
baissant les doses
dès l'apparition des arômes d’éthanal. Au bout de 2-3
jours, le profil
aromatique du vin doit avoir changé. Sur Syrah le premier
stade de perception
de l’éthanal s’accompagne d’arômes de fraises
écrasées. Le
deuxième stade plus élevé est accompagné d’arômes de
pomme coupée ou de
poire blette. Si on dépasse ce deuxième stade, on
passe de façon
difficilement réversible vers l’oxydation de tous les arômes
fruités avec des
arômes de foin, d’alcool de fruit. L’objectif est de maintenir
la perception
aromatique de l’éthanal entre la fraise et la pomme jusqu'au
début FML. Pour ce
faire, on augmente ou on baisse la dose. En général,
on descend jusqu'à
10 à 15 ml/l/mois. Il est préférable de couper
l’oxygène au début
de la FML et au plus tard lorsqu'on arrive à moins de
0,5 g/l d'acide
malique. Après le sulfitage de fin FML, on reprendra sur desdoses de 2 à 5
ml/l/mois. L'éthanal est proscrit et le suivi se base sur
l’augmentation de
l'intensité tannique (évolution normale) et sur l'absence
d'augmentation de
la sécheresse. On arrête la microoxygénation lorsqu'on
atteint le pic
d'intensité tannique sans augmentation de sécheresse. Si la
sécheresse commence
à augmenter alors que l’intensité tannique
augmente encore, on
diminue la dose voire on arrête la microoxygénation
si nécessaire.
- Avec
le cliqueur (pression
à 3 bars) on travaille sur la base d'apports les
plus fractionnés
possibles. Les apports sont calés sur l'apparition de
l'éthanal avant FML
(base : 1 sec / hL tous les 2 jours). Après FML, surles mêmes critères de
suivi qu’en microoxygénation (augmentation de
l’intensité
tannique sans augmentation de sécheresse), la base de travail
est de ¼ de seconde
/ hl tous les 2 jours. S’il y a des odeurs soufrées, on
intervient de façon
complémentaire (base : 1 sec / hL quand il le faut). Si
les doses ne
suffisent pas, on augmentera la fréquence en conservant ladose de base. Si
elles sont excessives on gardera la fréquence en
baissant la dose de
base (voire on baissera les 2). 3. Remise en suspension régulière des lies
dès le décuvage :
On commencera de
suite le remuage des lies légères de façon
hebdomadaire
pendant les 2 premiers mois. Par la suite on peut continuer
sur la même
fréquence ou ramener à 1 fois par quinzaine.
Le remuage des lies
peut s'effectuer avec tous les moyens efficaces : à
l'azote (effet de
dégazage), à la pompe immergée (qualité alimentaire +
hygiène)
ou à la pompe (renvoi par le fond de la cuve).
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Turbidité : 24 à 48
heures
après le soutirage
post
FA.
Contrôle du CO2 (le
Carbodoseur a une
précision
suffisante).
Turbidité : 24 à 48
heures
après le soutirage
post
FML.
Faire un premier
IGA
avant de commencer
la
microoxygénation.
Quand on ne connaît
pas
bien le vin ou la
cave ou la
technique de
microoxygénation,
il est
intéressant de
prélever
quelques bouteilles
avant
de microoxygéner.
Pendant les dégustations
de suivi, ces
bouteilles
servent de réféIGA
une semaine après
sulfitage.
Analyses classiques
de
suivi malo.
Dégustation 2 à 3
fois par
semaine. Ne pas
prélever
le jour du
batonnage des
lies. Prélever en
haut et
bas de cuve.
Il est intéressant de
déguster sur site
puis au
labo le lendemain
sur le
même échantillon.
Analyse mensuelle
après
malo.
IGA tous les 15
jours
pendant la durée de
la
microoxygénation
Evaluation de
l’équilibre
sensoriel en haut
et bas
de
cuve avant brassagerence.
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Durée indicative de
l’élevage
Prévoir
un minimum de 3 mois d'élevage afin d'atteindre l'objectif fixé.
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Fin de l’élevage
Indicateurs :
équilibre sensoriel atteint deux fois de suite, en bas et haut de
cuve.
Ajuster le SO2 libre.
Poursuivre le
travail du vin classiquement : soutirages et conservation en cuve
ou mise en
bouteille après 1 à 2 mois (pour s'assurer de l'absence de retour
d'odeurs
soufrées) ou mise en barrique.
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Dégustation
IGA
Analyse
chimique
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