L'effet de serre
1824
: la découverte du phénomène
En 1824, le scientifique Joseph Fourier
découvre l’effet de serre. Quelques temps plus tard, en 1896, Svante Arrhenius
découvre à son tour que la combustion des énergies fossiles charge l’air en
CO2, occasionnant alors le réchauffement de l’air… C'est le début de la prise
de conscience (déjà).
Toutefois, il faut attendre 1958 - 62 ans plus tard - pour que Charles
Keeling mette enfin en lumière le fait que la concentration de gaz à
effet de serre se répartit uniformément sur l'ensemble de la Terre et ne stagne
pas au-dessus des zones industrialisées.
1976, La Sécheresse en mémoire
Même si d'autres sécheresses ont fait parler d'elles
(notamment celle de 2003, (avec le décès de nombreuses personnes âgées),ou
encore 2022et 2023 , celle de 1976 reste particulière dans nos mémoires.
L'effet de serre est un phénomène
essentiel à la vie sur Terre. Il permet de maintenir une température moyenne
globale propice à l'épanouissement de la vie.
Le
processus naturel
1.
Le Soleil émet un rayonnement solaire qui atteint la Terre.
2. Une partie de ce
rayonnement est réfléchie par la surface terrestre et renvoyée dans l'espace.
3. L'autre partie est
absorbée par la Terre, ce qui la réchauffe.
4. La Terre, en retour,
émet un rayonnement infrarouge.
5. Certains gaz présents
dans l'atmosphère, comme la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone (CO2) et le
méthane (CH4), absorbent une partie de ce rayonnement infrarouge.
6. Cette absorption empêche le rayonnement de s'échapper dans l'espace et le renvoie vers la surface terrestre et l'atmosphère basse, contribuant ainsi au réchauffement de la planète.
L'effet
de serre anthropique
Depuis la révolution industrielle, les
activités humaines ont entraîné une augmentation significative des
concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, en particulier le CO2
issu de la combustion des énergies fossiles.
Cette augmentation artificielle des gaz
à effet de serre amplifie l'effet de serre naturel, ce qui conduit à un
réchauffement climatique global.
Les conséquences
du changement climatique
Le changement climatique a des impacts importants sur l'environnement et les sociétés
humaines :
·
Augmentation de la température moyenne: La température
moyenne mondiale a déjà augmenté d'environ 1°C depuis l'ère préindustrielle.
·
Événements météorologiques extrêmes: Augmentation de la
fréquence et de l'intensité des vagues de chaleur, des sécheresses, des
inondations, des cyclones et des feux de forêt.
·
Montée du niveau de la mer: La fonte des glaciers
et des calottes glaciaires entraîne une élévation du niveau de la mer, menaçant
les zones côtières.
·
Acidification des océans: L'absorption accrue
de CO2 par les océans augmente leur acidité, ce qui menace la vie marine.
·
Perte de biodiversité: Le changement
climatique perturbe les écosystèmes et menace de nombreuses espèces animales et
végétales.
Ralentir
le changement climatique
Il est possible de ralentir le
changement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Cela
implique :
·
Transition vers des énergies renouvelables: Remplacer les
combustibles fossiles par des sources d'énergie propres comme l'énergie
solaire, éolienne et géothermique.
·
Amélioration de l'efficacité énergétique: Réduire la
consommation d'énergie dans tous les secteurs, des transports aux bâtiments.
·
Préservation des forêts: Les forêts absorbent
le CO2 de l'atmosphère. Il est crucial de les protéger et de les restaurer.
·
Développement de technologies durables: Investir dans la
recherche et le développement de technologies permettant de réduire les
émissions de gaz à effet de serre et de s'adapter aux impacts du changement
climatique.
Estimant que
de nombreuses filières ne sont pas préparées à un réchauffement climatique,
nous ne pouvons que conseiller de
s’adapter à ces nouvelles conditions sans attendre plus longtemps. Les vagues
de chaleur s'allongent et deviennent plus rudes, il faut se faire au modèle
d'un climat de plus en plus imprévisible.
Notre carrière d’œnologue consultant suffisamment longue nous permet de noter notamment:
-
d’abord les
phénomènes « températures » qui se répètent et s’aggravent :
1°) 1976, dans le Sud
Lubéron, vu de nombreux échaudages de grappes et des brulures sévère du feuillage.
De fin juin à la mi-juillet, tous les records de chaleur sont battus. Puis pour
les vendanges des trombes d’eau sont tombés mettant en péril la récolte et la
qualité du millésime.
2°) 1983, Une vague de chaleur
intense dure du 9 au 31 juillet : on dépasse encore les 40 ° . Je suis toujours dans le Lubéron. 3°) L'été 2003 est le plus chaud
jamais observé depuis le début de la mise en place d'un réseau d'observation en France (dépassant les 40 degrés le 4 août). Je suis en campagne de vinification dans le
département de l’Aude et principalement dans les Corbiéres.
4°) 2006. La vague
de chaleur, qui dure du 10 au 28 juillet, se situe au deuxième rang des plus
sévères observées en France depuis 1950, après celle de 2003 (Météo-France). La
basse vallée du Rhône est la plus affectée. La mer atteint 30 degrés à
Marseille.
5°) et aussi 2019
6°) 2022
est l’année de tous les record (bien que)
7°) et 2023 !
8°) à suivre
Nous avons été témoin des conséquences désastreuses
sur les vignobles surtout en zone méditerranéenne, mais le Sud-Ouest de la
France a été également marqué. Dans toutes ces périodes des vignes ont
ressenties des températures dépassant les 40 degrés. Ces températures élevées
s’aggravent avec les effets des traitements de la vigne, de la réverbération
sur les sols des vignes….
L'effet
de serre n'est pas un phénomène que l'on peut stopper, il s'agit d'un processus
naturel. Cependant, l'activité humaine amplifie considérablement cet effet, ce
qui entraîne un changement climatique aux conséquences graves. Il est urgent de
prendre des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et
limiter le réchauffement climatique. Cependant notons que nous ne ferons que ralentir
ces phénomènes sans pour autant le stopper …………C’est une utopie que de croire
que l’on peut revenir en arrière.




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