La France, qui a fait sa notoriété avec ses vins de
terroir (une multitude de petites productions uniques), reste « la référence »
en termes de qualité. Elle doit compléter son offre avec des vins
technologiques (grands volumes constants) pour progresser sur les marchés de
masse. Elle doit être présente sur toute la gamme, mais bien positionner chacun
de ses vins en fonction, d’un côté du potentiel de chaque vignoble, de l’autre
de la demande des marchés, mais aussi et
par ailleurs, de leur segmentation par les prix ou encore commerciale (segment
du luxe, segment des grands groupes des grandes marques pour les volumes,
segment des familles du vin).
La valorisation commerciale de ces produits dépend en
effet des circuits de distribution, de la taille des entreprises, deux mondes différents : - artisanal avec des
entreprises familiales et des vins de terroir qualitatifs et complexes. -
industriel des grandes entreprises et multinationales, des vins de cépages, de
marques. Deux mondes, avec leurs atouts
et leurs limites, et à l’intérieur de chacun, des réussites diverses :
1 - la viticulture familiale avec son maillon
fort, champion de la valorisation de toute sa production y compris des icônes ;
le maillon faible, en difficulté pour cause de sous commercialisation et de
sous organisation ; enfin, un chaînon manquant, celui de l’artisanat industriel
qui n’a émergé que trop rarement d’un négoce, utile pour gérer la complexité
mais resté encore en deçà de la taille critique nécessaire pour le grand
export.
2 - Une
viticulture industrielle avec d’un côté beaucoup de marques de petits volumes
de commercialisation complexe, et de l’autre quelque (trop rare) marques de
notoriété planétaire très concurrentielles largement distribuées dans la
quasi-totalité des pays consommateurs.
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