Faire des Vins sur %esure
Patrice DRUCBERT
Mail: patrice.drucbert@orange.fr
La polyculture, un
avenir pour la viticulture ?
"Hier synonyme de performance, le
modèle de spécialisation des exploitations est remis en cause. La
diversification des cultures apparaît comme une voie de résilience à soutenir.
La
spécialisation des exploitations agricoles débute au milieu du XIXe siècle.
D’une polyculture vivrière elles passent à une monoculture souvent intensive et
soumise à des impératifs, à court termes, de rentabilité. La viticulture ne fait pas
exception. Le modèle des vignes arborées, diffusé en Gaule par les Romains,
s’efface lui aussi avec la mécanisation, la spécialisation et les exigences de
productivité, la théorie agronomique considérant alors que la vigne ne doit souffrir
d’aucune concurrence sous peine de voir ses rendements baisser. Avec
l’apparition des engrais de synthèse
après la Seconde guerre mondiale disparaît l’intérêt d’élever des bêtes pour le
fumier qui fertilisait les vignes…
Depuis
quelques années, les initiatives pour faire cohabiter la vigne avec d’autres
cultures se multiplient même s’il reste difficile de quantifier le phénomène.
La polyculture compte aussi parmi les principes de l’agroécologie. Elle crée un
cercle vertueux, plus respectueux de l’environnement. Ici, les résidus de
pressurage des olives ainsi que l’eau issue du pressurage sont utilisés comme
un amendement très riche pour les vignes !
La diversité
des cultures diminue la susceptibilité à la maladie, l’un des problèmes majeurs
liés à la monoculture. Les arbres constituent une barrière de protection
naturelle face aux nuisibles. Un hectare d’abricotiers au milieu des vignes
limite les ravageurs. En outre, ils abritent des chauves-souris et des oiseaux
qui participent à la biodiversité et protègent indirectement la vigne. Les
chauves-souris par exemple se nourrissent des papillons responsables du ver de
la grappe. Et une biodiversité bien installée permet de réduire
drastiquement l’utilisation de béquilles chimiques. Naturellement, pour que des
animaux s’installent dans les cultures, il faut a minima être en HVE (Hautes
Valeurs Environnementales) et bannir les produits tueurs en « -icides »
(pesticides, insecticides et autres fongicides).
Ajoutons que
la vitiforesterie nourrit les sols en apportant de la matière organique et
qu’elle protège la vigne du gel et de la canicule.
Les
avantages de la polyculture sont nombreux et ils s’inscrivent dans une volonté
forte de la part du vigneron ou de la vigneronne de développer une agriculture
durable. Des pratiques que nous suivons de près à Faire des Vins sur Mesure et
à Abyssales Performances…
Pour
répondre aux défis économiques du vignoble, le retour à la polyculture et
l’élevage est porté par de nombreuses Chambres d’Agriculture et déjà essayé par
des vignerons.
Notre
ambition : Aider les viticulteurs et vignerons à rebondir, à se
diversifier et ainsi sauver notre viticulture qui doit rester un piller de nos
paysage de la Provence au Bordelais en passant par le Languedoc et l’Occitanie.
Nous
développerons nos idées et notre accompagnement que nous proposons..."
Contact:
Mail: fairedesvinssurmesures@orange.fr
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https://www.abyssales-performances.com
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