dimanche 30 avril 2023

La Mise en Bouteilles

 



Dossier Mise en Bouteilles        

N°1   

De la Préparation des Vins à la Mise en Bouteilles

La préparation des vins à la mise en bouteille est une étape importante. Différents paramètres sont à


contrôler au
laboratoire d’analyses œnologiques pour s'assurer de la qualité et de la stabilité du produit et/ou prévoir les traitements.

Analyse mise en bouteille rouge* : D° acquis, Glucose/Fructose, Acidité volatile, Acidité totale, pH, Acidité Fixe, FML, SO2 libre, SO2 total, CO2 et Fer.

Analyse mise en bouteille blanc/rosé* : D° acquis, Glucose/Fructose, Acidité volatile, Acidité totale, pH, Acidité Fixe, FML, SO2 libre, SO2 total, CO2, Fer, Cuivre et Protéines.

Le laboratoire peut également contrôler la stabilité tartrique, la stabilité protéique (pour les vins blancs et rosés), mesurer la filtrabilité du vin (indice de colmatage, turbidité…) et contrôler la qualité microbiologique de votre vin (dénombrement levures (Saccharomyces, Brettanomyces  et/ou bactéries, etc. ).

Le laboratoire peut aussi réaliser des essais de collage ou de tanisage pour améliorer la qualité de votre vin (Attention prévoir un délai de 3 semaines avant la mise en bouteille au minimum).

Voir avec votre œnologue consultant  les assemblages, les dégustations tout au long de cette préparation, les collages et traitements.

Les pratiques et conditions d’élevage, de clarification, de stabilisation, de conditionnement ou de conservation, ne sont pas anodines sur la qualité des vins et souvent, par manque de maîtrise, peuvent conduire à une dégradation du produit jusqu’au moment où il sera consommé, réduisant à néant les efforts faits en amont. Parmi les causes, il peut être cité par exemple des filtrations mal conduites, une mauvaise préparation du produit, une qualité de bouchage ou des conditions de conservations, non satisfaisantes.

 Passons en revue ces différents points et étapes importantes pour réussir sa mise en bouteilles:


L’ELEVAGE et LA CONSERVATION

Dès la fin des fermentations alcoolique et Malo-lactique

Après vinification, le vin entre dans la période d’élevage qui va durer jusqu’à sa mise en bouteilles. L’élevage a pour objectifs de clarifier et stabiliser le vin sur le plan microbiologique, physique et chimique, mais aussi pour affiner la dégustation. Les différents soins apportés, associés aux conditions d’élevage, doivent permettre d’atteindre le niveau qualitatif optimum recherché pour assurer l’avenir du vin jusqu’à sa consommation.


Les transformations subies par le vin influencent considérablement ses caractéristiques organoleptiques : complexité aromatique, couleur et équilibre gustatif. La connaissance et la maîtrise des phénomènes intervenant au cours de l’élevage sont donc indispensables pour atteindre le type de vin que le viticulteur souhaite proposer à ses clients.

Que l’élevage soit réalisé en cuves ou en barriques ou encore en amphores, la transformation du vin va être influencée par divers paramètres tels que la température, la présence d’oxygène, l’hygrométrie ou la vitesse de circulation de l’air. L’action plus ou moins forte d’un ou plusieurs de ces paramètres peut conduire à des types de vins très différents. Chaque opération prend donc toute son importance.

Ainsi,  les conditions d’ambiance de l’élevage peuvent être raisonnées en fonction des critères qualitatifs que le vigneron  a définis pour ses produits .Il ne faut jamais oublier que le vin est vivant. En tant que tel, sa vie va connaître différentes étapes.

Après sa « vinification », il va, soit être livré à la consommation rapidement (cas des vins primeurs) soit subir un élevage plus ou moins long. Pour les grands vins cet élevage s’effectue souvent en fûts de chêne. Cet élevage implique différentes opérations :

-         L’ouillage : Lorsqu’un vin est conservé en fût ou en cuve une certaine quantité disparaît. Dans le cas de fûts neufs, le bois « prend sa part »,.. Il faut alors impérativement compléter le vide ainsi formé par du vin.

-         Le Collage : consiste à introduire dans le vin alors qu’il est encore en fût ou en cuve des produits tels que du blanc d’œuf (surtout pour les grands vins rouges), de la gélatine, une colle végétale ou minérale …Par précipitation les éléments en suspension dans le vin sont entraînés vers le fond du récipient.

-         Le Soutirage : C’est l’opération qui consiste à séparer le vin de son dépôt par transvasement d’un récipient à un autre.

 

L’ASSEMBLAGE

Plus de 2 mois avant la mise en bouteilles

L’assemblage permet d’obtenir des vins plus complets, plus riches, plus gras . En associant des cépages complémentaires, on recherche une alchimie délicate afin d’obtenir le résultat le meilleur possible. Ainsi, on aura la possibilité d’enrichir la gamme aromatique et d’atteindre le bon équilibre en apportant davantage de vivacité ou de tanins. La richesse des vins d’assemblage est une qualité recherchée avec soin par le vigneron avec son œnologue.

L’assemblage peut également survenir afin de restituer la typicité d’un vin d’une année à l’autre. Ici, malgré les récoltes variant selon les années, on va chercher à retranscrire le caractère et la personnalité faisant la renommée d’un vin, garantissant aux consommateurs un plaisir similaire d’une année à l’autre.On assure ainsi un suivi organoleptuque des vins au cours des années.


On a donc trois types d'assemblages :

  • Les assemblages de cépages
  • Les assemblages de millésimes
  • Les assemblages de terroirs ou de parcelles

L’assemblage de cépages se trouve être une tradition séculaire pour la région. Pratiqué comme un art pour beaucoup, c'est la spécificité des grands vins de Bordeaux, de Bergerac, des Corbières, de Fitou, Fronton, Lubéron…  que d'obtenir un équilibre parfait entre cépages et vins issus de process de vinifications différents..

Enfin, l'assemblage de différents millésimes, associer le vin de l'année à ceux des vins des années précédentes, est une caractéristique forte des vins de Champagne par exemple. A noter que l'Alsace et la Bourgogne ne sont pas réputées pour pratiquer l'assemblage mais pour travailler exclusivement en mono-cépage. Les assemblages peuvent alors être faits entre  vins d’un même cépage mais vinifiés séparément.


LA STABILISATION et la CLARIFICATION

1 à 2 mois avant la mise

De Clarification

En fin d’élevage, le vin est trouble car il contient encore des cellules de levures mortes et des morceaux de pellicules de raisin. Pour obtenir un vin limpide dans le verre, il faut le clarifier et le vinificateur dispose de plusieurs techniques pour le faire :

-       La sédimentation :

Après fermentation, les vins passent par une période de sédimentation. Lorsque les grosses lies se sont déposées au fond de la cuve, le vin est pompé dans un autre contenant pour le séparer des sédiments : c’est le soutirage. Ce procédé est répété plusieurs fois au fur et à mesure que les lies, de plus en plus fines, se déposent au fond de la cuve.

-       Le collage :


Cette technique est facultative et peut encore améliorer la limpidité du vin après sédimentation. On utilise pour cela la charge électrostatique des particules que l’on souhaite éliminer : la charge électrostatique est négative pour les tannins et positive pour les protéines par exemple. En ajoutant un agent de collage de charge opposée à celle de la particule visée, cette dernière se lie à l’agent de collage comme le font les aimants. Les agrégats ainsi formés sont suffisamment lourds pour se déposer par gravité au fond de la cuve.

Certains vinificateurs utilisent les blancs d’œufs pour se débarrasser des tannins astringents tout en protégeant les composés organoleptiques du vin. On dispose de diverses types de colles d’origines organique, végétale pour minérale.

De la Stabilisation 

 C’est la dernière étape avant mise en bouteille. Elle consiste à limiter les changements brutaux dans le vin et à s’assurer qu’aucun micro-organisme issu des fermentations ne soit encore présent dans le vin, risquant ainsi de le détruire.

-       La stabilisation tartrique :

L’acide tartrique présent dans le vin peut précipiter au cours du temps et former des cristaux qui se déposent au fond de la bouteille : ce sont des tartrates de calcium et de potassium. Ces cristaux sont sans danger et sans goût, mais ils forment un dépôt qui n’est pas toujours agréable pour le consmmateur.
Lorsque le vin fait l’objet d’un élevage assez long, les tartrates précipitent naturellement. Mais dans le cas d’un vin n’ayant pas subi d’élevage, le vinificateur peut provoquer la précipitation avant la mise en bouteille en refroidissant le vin au-dessous de son point de congélation pendant une très courte durée. Les cristaux ainsi formés sont ensuite retirés par filtration. C’est le traitement par le froid.

-       La stabilisation microbiologique :


Les levures, les bactéries acétiques et les bactéries lactiques peuvent à tout moment relancer la «  fermentation »alors que le vin est déjà mis en bouteille.

Lorsque tout le sucre a été consommé pendant la fermentation alcoolique, que la fermentation malolactique s’est bien déroulé, et que le vin possède une forte acidité, il va naturellement mieux résister aux attaques microbiologiques. C’est la raison pour laquelle la qualité des fermentations est indispensable pour garantir la stabilité du vin dans le temps.
L’absence de fermentation Malo-lactique fragilise les vins et les prédispose à une re-fermentation. Le vinificateur doit alors veiller à prendre les mesures nécessaires pour limiter les risques de contamination : filtration stérile, pasteurisation, etc.
La mise en bouteille exige les mêmes précautions : elle se fait avec une filtration stérile préalable avant le tirage en bouteilles

-       La stabilisation envers l’oxydation :

Si la teneur en oxygène dissoute dans le vin est trop importante, le vin perd ses arômes fruités et peut  prend une couleur brune. C’est la raison pour laquelle on ajoute du SO2 lors de la mise en bouteille, afin de neutraliser l’oxydation potentielle.

1- Le collage….ou pas

Le collage a pour but de :

- clarifier le vin

- participer à sa stabilité (protéique, matière colorante…)

- affiner la dégustation.

L’analyse permet de s’assurer de la stabilité protéique, ferrique, cuprique.

Les essais de collage permettent d’évaluer l’effet clarifiant (limpidité, brillance, tassement des lies) et de confirmer l’intérêt qualitatif et gustatif  des différentes modalités (type de colle et dose).

On s’assurera de :

 de la Stabilité protéique

• du  Risque de casse  ferrique :.

• du Risque de casse cuprique :

2 - Stabilité tartrique


L’acide tartrique est systématiquement en excès dans les moûts et les vins jeunes. Le vin est très riche en acide tartrique. Associé au potassium, ou au calcium, l’acide tartrique va former des sels (bitartrate de potassium ou de tartrate de calcium) dont la solubilité diminue avec la température.

Des tests de tenu peuvent etre réalisés en laboratoire

En cas de traitement à appliquer, nous évaluons l’ensemble des possibilités techniques et réglementaires possibles pour vous proposer la solution la plus adaptée parmi l’utilisation de CMC (attention : uniquement sur vins blancs et interdit en bio) ; Acide métatartrique ; Mannoprotéines de levures ; Électrodialyse, Stabilisation par le froid avec ou sans ajout d’hydrogénotartrate de potassium….

3 - Stabilité protéique :

Les vins blancs et rosés présentent des teneurs variables en protéines plus ou moins instables. Un trouble peut apparaître suite à une conservation à température élevée ou après l’enrichissement du vin en tanin (ajout, assemblage, bouchage en liège naturel).

 Avec les précipitations tartriques, les floculations protéiques sont      responsables des principaux accidents de la limpidité des vins blancs et rosés en bouteille.

Des tests de précipitation des protéines sont faits en laboratoire. Il est  important de faire ces analyses suffisamment tot pour permettre des traitements eventuels.

En cas d’instabilité, de la bentonite sera intégrée au collage . On notera que si la bentonite a été utilisée en vinification il n’y a plus de protéines ou très peu dans le vin après la fermentation.

4 - Risque de casse  ferrique

Le vin contient naturellement du fer en petite quantité (1 mg/L environ). Le moût et le vin peuvent s’enrichir en fer au contact du matériel de récolte, de transfert et de la  cave.(quai, pressoir, vanne, cuves). Au-delà de 5 mg/L, le fer peut nuire la dégustation. A partir de 10 mg/L le risque de casse est important et le fer devient un réel catalyseur de l’oxydation. La finale devient souvent métallique à la dégustation.

Des traitements de collage peuvent permettre d’abaisser la teneur en fer et d’améliorer la stabilité, la dégustation et la conservation des vins, nous devons les mettre en œuvre quand cela est nécessaire.

5 - Risque de casse cuprique :

Les vins ne contiennent normalement pas de Cu. Sa présence est liée au contact des matériaux vinaires tel que le bronze, le laiton ou de l’ajout direct de sulfate ou citrate de cuivre pour traiter les odeurs de réduction). Le cuivre est un oxydant puissant et au-delà du risque de casse, une teneur élevée en cuivre conduira à une oxydation prématurée des vins.

Des traitements de collage peuvent t être mis en œuvre pour abaisser la teneur en cuivre et améliorer la stabilité, la dégustation et la conservation des vins.

Si l’effet du collage est immédiat sur les protéines et les tannins, l’agglomération ou

floculation  des particules prendra entre 10 à 15 jours pour arriver à un bon niveau de tassement des lies. Le soutirage pourra donc se faire 10 à 15 jours après le collage.

Pour les vins rouges, il est possible de se passer de collage et de filtration, sauf s’il y a un risque de contamination microbiologique ou un problème de limpidité (>7-8 NTU). Il faut rester vigilant sur la température de conservation, en particulier sur le respect de la chaine du froid jusqu’à la consommation du vin. Une température supérieure à 14°C induit un danger de contamination microbiologique non négligeable.

Mais, même si le vin non collé et non filtré est « stable d’un point de vue technique », il faut rester à l’écoute des exigences des consommateurs. Par exemple, certaines personnes ne seront pas prêtes à consommer un vin ayant un dépôt dans le fond de la bouteille. L’absence de filtration et de sulfitage présente un risque pour le vin, quel que soit l’état de ses paramètres physico-chimiques et microbiologiques.

6 - Pensez à Commander les matières sèches

Bouteilles, bouchons, étiquettes, cartons, et embouteilleur si besoin. Ajustez votre degré étiquette sur le degré inférieur à l’analyse faite avant le collage.(perte de quelques dixième de degré)


LA FILTRATION

1 à 3 mois avant la mise

L'opération se déroule à la fin de l'élevage, avant ou après le collage, juste avant la mise en bouteilles, en une ou deux fois. On parle aussi de Préfiltration (avant la filtration finale au moment de le mise)

La filtration a un rôle essentiel dans la maîtrise des risques biologiques dans le vin, donc dans sa stabilisation, notamment pour les vins rouges. Elle agit aussi très fortement sur la clarification des vins.


Nécessité d’une filtration « Œnologique »

Il est important de s’inscrire dans une filtration dite « œnologique » (respectueuse des qualités du vin), avec une approche raisonnée des opérations œnologiques de préparation à la filtration finale d’embouteillage. Dans ce sens, il est absolument nécessaire de prendre en compte la filtrabilité et la microbiologie.

Par ailleurs, il faut envisager ces mesures et les actions œnologiques dans un ré-

 

troplanning, avec suffisamment de temps d’action (généralement supérieur à 2 mois). Cependant, pour le collage, il ne faut pas non plus le réaliser trop tôt (> 3 mois), pour ne pas fragiliser le vin vis-à-vis des oxydations potentielles (plus le vin sera clarifié et tôt, plus il sera sensible à l’oxygène).

L’observation de la clarification naturelle, et son amélioration revêt un intérêt particulier pour améliorer les performances et limiter les conséquences négatives potentielles des filtrations.

Cependant, de nombreux phénomènes liés à cette clarification naturelle restent encore non définis, et devraient être précisés pour l’améliorer en rapidité et en qualité, en turbidité et en filtrabilité, et ainsi faciliter toutes les opérations postérieures. Et, cela semble d’autant plus compliqué que les vins sont concentrés en matières colorantes et en colloïdes/polysaccharides. Cependant, si, la qualité d’un grand vin est bien sûr liée à son origine (terroir, élaboration et élevage), mais si ce vin n’est pas bien « accompagné » dans sa clarification naturelle, voire amélioré, et/ou si les opérations œnologiques de clarification et de stabilisation complémentaires ne sont pas spécifiques et adaptées, on peut prédire une dégradation qualitative et de sa stabilité, et du potentiel de vieillissement ; ce qui est malheureusement avéré dans de trop nombreux cas, et se généralisant de plus en plus. Ainsi, l’ensemble clarification-stabilisation et l’appréhension de la filtration finale d’embouteillage sont des enjeux majeurs, que les producteurs, techniciens et œnologues devraient mieux prendre en compte pour garantir les meilleurs vins en bouteilles.

Nous reviendrons dans une prochaine note avec plus de précisions sur les FILTRATIONS des vins.

  

L’EMBOUTEILLAGE

Le matériel d’embouteillage doit être nettoyé et stérilisé avant le démarrage de l’embouteillage

CONTROLER  L’ETAPE  CRITIQUE DE LA MISE  EN BOUTEILLES

Encore trop de cuvées baissent en qualité au cours de  l’élevage en bouteille, suite à un manque de maîtrise de  l’étape de la mise et des qualités de bouteilles et de bouchons.

ADAPTER LE BOUCHON à LA BOUTEILLE

Attention à la longueur des bouchons pour :

Ÿ Le risque d’élévation de température du vin, l’utilisation  des courbes de dilatation fournies par les verriers est  obligatoire (un vin titrant 14 % vol. augmente de 12 ml  quand sa température passe de 10 °C à 40 °C)

Ÿ Le niveau de remplissage pour certaines bouteilles (37,5 cl),

Ÿ Un dégarni  insuffisant (minimum préconisé : 17 mm à 20 °C).

Attention au diamètre et à la densité des bouchons pour :

Ÿ les bagues carrées spécifiques (150 cl),

Ÿ risque de surpression importante (CO2 élevé),

Ÿ cols mouillés.



LE MATERIEL DE MISE EN BOUTEILLE

La Filtration finale

Les vins doivent être stabilisés en amont pour garantir leur netteté aromatique

La filtration finale permet de sécuriser la dernière étape avant conditionnement. Elle peut être « stérile » (0.2 à 0.6 microns) car c’est la dernière filtration avant le conditionnement. Ou bien, dite non stérile, suffisante (supérieur à 0,6 microns)

Le risque de re-contamination n’existe pas car le vin est en circuit fermé.

Pour les vins sensibles (notamment riches en sucres résiduels) ; suivant  son process, étudier la possibilité de sécuriser la stabilité avec des adjuvants œnologiques (sorbate de potassium, par exemple).

Le circuit est stérilisé dès que la production est terminée (eau chaude + produits sanitation) , pour garantir l’absence de développement de microorganisme dans des canalisations vides.

• Cohérence sur le schéma technique: mutualisation des leviers techniques (hygiéne, SO2, sanitation…)


Contrôle régulier du matériel de mise

La qualité du matériel d’embouteillage a des conséquences  directes sur la qualité du bouchage, en particulier pour la  tireuse, la boucheuse et les mors

Le serrage du bouchon avant l’enfoncement peut être à  l’origine de bouteilles couleuses, il est important de vérifier :

Ÿ Le diamètre de compression entre 15,5 et 16 mm.

Ÿ L’absence de rayures sur les mors et leur bonne jointure,

Ÿ Changement tous les 1 million de bouchons/tête  (nécessité moins fréquente avec les bouchons Nomacorc).

Le circuit du vide doit être réglé à une pression acceptable comprise entre -0,3 et +0,3 bar. C’est tout le circuit de la pompe à vide qui doit être régulièrement contrôlé et nettoyé  pour assurer le bon fonctionnement et la constance de la pompe à vide.

Nous reviendrons plus précisément dans une prochaine note sur l’embouteillage à proprement parlé. Nous parlerons plus largement :

-       de la préparation de l’embouteillage

-       du tirage et du bouchage

-       du Nettoyage 

 

Nous vous proposons ci-dessous un RETRO-PLANNING précis pour la préparation et la mise en bouteilles. Il reprend les grandes lignes du plan utilisé ci-dessus.




« Au moment du tirage en bouteilles les causes de dissolution d’oxygène sont multiples. C’est une des épreuves d’oxydation les plus dures que le vin ait à subir » Emile PEYNAUD




REUSSIR sa MISE EN BOUTEILLES

(Planning à remplir selon l’avancement des procédures)

Type de vin :                                                                      CUVE N°

Mise prévue le :

 

 

Matières  sèches commandées

et reçues le :

Produits œnologiques en stocks le :

 

J-60 à J-30





On s’assure de la bonne stabilité physico-chimique de son vin grâce à l’appui de son laboratoire d’analyses (divers tests)

 

Test de stabilité protéique et définition des collages et traitements

 

 

Test de stabilité tartrique (Prévoir les traitements éventuels)

 

J-30

 

Contrôler si nécessaire la qualité des matières sèches

S’assurer notamment de la bonne qualité des bouchons : absence de TCA dans le liège….

 

J-7

Contrôler la stabilité microbiologique de son vin : Brettanomyces, etc

 

J-7

 

Mesurer la filtrabilité de son vin pour adapter au mieux le travail de préparation de la mise

 

J-7 et J-2

Contrôler l’ensemble des paramètres  essentiels de son vin : le degré, les SO2, le CO2.

Ajuster ces paramètres et incorporer les additifs utiles

                Cocher les cases au fur et à mesure des actions réalisées 



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