DES RAPPELS IMPORTANT sur l’azote et les
fermentations alcooliques
Pour garder en mémoire avant de penser aux prochaines vendanges et au levurage.
·
Des besoins en azote en fonction du degré
potentiel :
Azote assimilable |
Degré pot. % vol |
Risques arrêts
fermentaires / odeurs soufrées |
Inf.
à 150 mg/l |
>
12 |
Très
élevés |
<
12 |
Elevés
à faibles selon les autres paramètres (température de fermentation, niveau de
débourbage, dose de levure…) |
|
150
à 250 mg/l |
>
12,5 |
Très
élevé |
<
12,5 |
Elevés
à faibles selon les autres paramètres (température de fermentation, niveau de
débourbage, dose de levure…) |
|
Inf.
à 250 mg/l |
>
13 |
Très
élevés |
<
13 |
Elevé
à faible selon les autres paramètres |
·
Principe d’adaptation du pic de température et
de la dose de levurage selon le degré potentiel du moût à
fermenter (rouge) :
Degré potentiel du moût
à fermenter |
Pic de température de
fermentation |
Dose de levure g/hl |
<
12 % vol |
32
°C |
10 |
12
< x < 13 % vol |
28
°C |
15 |
13
< x < 14 % vol |
25
°C |
>
20 |
Procédure en cas
d’arrêts :
Opérations communes |
Opérations spécifiques |
|
Blanc / Rosé |
- Loger le vin en cuve pleine pour
éviter la piqûre acétique (éviter les vidanges) - Sulfiter (2 à 4 g/hl) pour éviter
la piqûre lactique : dégradation des sucres pas les bactéries lactiques
qui est toujours plus rapide en rouge - Faire un pied de cuve |
|
Rouge |
- Décuver : la fermentation ne
redémarre pas sous marc (trop chaud) - Acidification possible en
complément du SO2 pour éviter les piqûres lactiques rapides (+ de SO2 actif) - Laisser la température descendre
en dessous de 25 °C pour tenter un pied de cuve (parfois reprise spontanée à
cette température) |
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