Autour d'un texte de COLETTE

 

Notre réflexion, autour d’un texte de COLETTE

 

Seule dans le règne végétal, la vigne nous rend intelligible ce qu’est la véritable valeur de la terre. Quelle fidélité dans la traduction. Elle ressent, exprime par la grappe, les secrets du sol : le silex, par elle, nous fait connaître qu’il est vivant, paisible, nourricier, la craie ingrate pleure en vin des larmes d’or. Colette

Dans ce passage, Colette célèbre la vigne, qu'elle considère comme une plante unique au sein du règne végétal. Elle affirme que la vigne est capable de nous rendre intelligible la véritable valeur de la terre.

Pour Colette, la vigne est une plante fidèle, qui exprime les secrets du sol par la grappe. Le silex, par exemple, est un sol vivant, paisible et nourricier, et la vigne est capable de nous le faire comprendre par le vin qu'elle produit. La craie, quant à elle, est un sol ingrat, mais la vigne est capable d'en tirer des larmes d'or, c'est-à-dire un vin d'une grande qualité.

Cette image de la vigne est particulièrement poétique. Elle nous montre que la vigne est une plante qui est capable de nous révéler la beauté et la richesse de la terre. Elle est également un symbole de fidélité et de résilience, car elle est capable de produire des fruits de qualité, même dans des conditions difficiles.

On peut rapprocher cette image de la vigne de la pensée de l'écrivain et philosophe américain Henry David Thoreau. Dans son ouvrage Walden, Thoreau affirme que la nature est un livre qui est écrit en langages symboliques. La vigne, dans cette perspective, serait un symbole de la relation entre l'homme et la nature. Elle nous rappelle que la terre est une source de richesse et de beauté, et qu'il est important de la respecter.

En conclusion, le passage de Colette nous invite à considérer la vigne comme une plante unique et précieuse. Elle est capable de nous révéler la véritable valeur de la terre, et elle est un symbole de fidélité et de résilience.